Sébastien PARICKMILER (1882-1916)

Sebastien PARICKMILER

J’étais ardoisier avant les hostilités, marié et père de famille. La guerre me surprend l’année de mes 32 ans. À la mobilisation générale, comme nombre de mes camarades, je quitte mon travail et ma famille pour rejoindre mon affectation. Je ne sais pas si je les reverrai. Mon régiment, le 348e d’infanterie, défend le secteur de Verdun. Il subit de lourdes pertes. Je suis soldat de deuxième classe lorsque je disparais au combat à Fleury-devant-Douaumont, lors de l’offensive allemande de la première bataille de Verdun.

 

J’ai, comme beaucoup d’Ardennais, connu l’enfer de Verdun. Mon corps repose quelque part en terre meusienne.