Archives départementales des Ardennes

Immatriculations des véhicules

Alors que la circulation des automobiles commence à prendre son essor et que se multiplient les accidents de voiture, un premier système d’immatriculation est créé en 1901 et celui-ci relève alors de l'administration des Mines. Dans le même temps sont créées les cartes grises qui garantissent l'enregistrement des véhicules et des automobilistes auprès de la préfecture. Le système de numérotation des plaques correspond alors à un découpage défini par l'administration des Mines. Il se compose alors :

  • d’une lettre, se rapportant à l’arrondissement minéralogique, au nombre de 15 pour toute la France.
  • de chiffres avant la lettre, d’abord 3 puis 4 ainsi qu’un chiffre ou deux après la lettre si nécessaire (exemples : 1111R ou 1111Z1). Cette multiplication progressive du nombre de caractères avait pour objectif de répondre à l’augmentation du parc automobile.

À partir du 30 septembre 1928, une réforme transforme la plaque minéralogique, qui se compose désormais de 1 à 4 chiffres puis de deux lettres.

En raison des événements de la Seconde Guerre mondiale ayant engendré des disparitions ou des arrivées de véhicules (réquisitions, véhicules étrangers militaires...) et de la départementalisation des Antilles et de la Réunion, un troisième système est mis en œuvre le 1eravril 1950. Désormais, le numéro d’immatriculation comporte 3 parties :

  • une partie numérique évoluant de 1 à 999 puis de 1 à 9999,
  • un code alphabétique progressant de A à Z puis de AA à ZZ,
  • le numéro postal du département.

Vous pouvez effectuer la recherche parmi les registres conservés pour la période 1910 à 1963 par date ou par numéro de plaque d’immatriculation.

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