2. Forces en présence. Les syndicats.
Parallèlement aux partis politiques, les syndicats jouent un rôle de plus en plus actif dans la vie des travailleurs ardennais. La CGT, peu représentée dans la métallurgie et le textile, s’allie en janvier 1936 à la CGTU qui compte 750 membres dans la section des métaux avec des sièges dans toutes les villes industrielles des Ardennes. Leur rôle, ainsi que celui des syndicats libres, influents dans la métallurgie, va donc être important dans la suite des événements, faisant d’eux des interlocuteurs privilégiés pendant les grèves de l’été.
Affiches syndicales conservées dans les rapports mensuels de la sûreté générale à la préfecture (1M 11)